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Mardi 26 octobre 2010 à 14h00 devant la Présidence.

lundi 12 novembre 2007

Tract : Vers une université sans les étudiants

Pour la deuxième fois en deux ans, on veut priver la jeunesse de son avenir. Et pour la deuxième fois en deux ans, la jeunesse refuse cet état de fait. Après le CPE qui liquidait le droit du travail, la loi Pécresse s'attaque à la raison d'être de l'université.

Deni de démocratie :
- Loi débattue et votée pendant les congés d'été.
- Baisse de la représentation des étudiants et du personnel au conseil d'administration au profit des personnalités extérieurs nommées par le président.
- Droit de véto du président sur toutes les décisions, sans création d'un contre-pouvoir.

Remise en cause de la mission de service public :
- Les fonds privés sont appelés à remplacer les fonds publics dans l'universit
- Anéantissement des filières non-marchandes; mort des lettres, langues et sciences humaines. Croyez-vous que Platon ou Botticcelli aient un quelconque intérêt pour les grandes entreprises ?
- Soumission des orientations de recherche et des programmes de formation aux intérêts privés, augmentation des frais d'inscription, privatisation et sélection à l'entrée de l'université.

Mise en concurrence des universités :
- Suppression des petites universités au profit de quelques pôles d'excellence, induisant la mise en compétition des diplômes, dont la valeur sera conditionnée par leur lieu d'obtention.

Par tous ces aspects, la loi Pécresse méprise les acteurs quotidiens de l'université et concentre le pouvoir dans les mains du président et d'intervenants exterieurs.
Cette loi donne ainsi aux entreprises les pleins pouvoirs sur l'ensemble de l'université.

A terme, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, université de proximité et à taille humaine, risque de devenir une université de seconde zone.

Cette loi s'insère dans un processus de destruction massive du service public et de déshumanisation de l'individu.
Nous ne voulons pas d'une société sans culture, sans musique, sans poésie, sans ésprit critique où la vie n'appartient plus à l'Homme mais à la machine froide et placide qui la gouverne.
Voulez-vous continuer à être considérés comme de simple automates ?

Les attaques systématiques du gouvernement doivent cesse, nous ne pouvons continuer à les subir passivement. Fonctionnaires, professeurs, lycéens, étudiants, chômeurs, précaires, sans-papiers, immigrés, nous en sommes tous victimes.
Réagission ensemble.
Nous appelons à une mobilisation générale : un seul mot d'ordre, l'union.

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