Prochaine AG

Mardi 26 octobre 2010 à 14h00 devant la Présidence.

vendredi 30 novembre 2007

Communiqué du comité

Un acte de vandalisme a été commis à l'encontre du local de l'UNEF sur le campus de Pau.
Malgré de profonds désaccords avec l'UNEF, le comité de lutte des étudiants de Pau condamne cet acte.
Par ailleurs, un communiqué de presse a été envoyé précédement. Il n'y a pas lieu d'en tenir compte.

Communiqué de presse du 30/11/2007

Les actes de vandalisme qui ont été commis contre les locaux de l'UNEF dans la nuit de jeudi à vendredi dans l'enceinte du campus palois ne sont pas le fait du comité de lutte. En effet ces actes n'ont pas été commis en concertation avec le comité de lutte ou avec une quelconque organisation syndicale étudiante.

Cependant, l'UNEF a trahi les étudiants en allant négocier la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités alors que l'ensemble du mouvement s'est positionné pour son abrogation inconditionnelle. Au niveau local, l'UNEF a pris position lors de la dernière Assemblée Générale pour accepter les résultats des négociations qui ont eu lieu dans la semaine avec Valérie Pecresse. De plus, une représentante du bureau nationale de l'UNEF, directement venue de Paris, est également intervenue au cours de l'AG, dissuadant les étudiants de voter la reconduite du blocage. Ces provocations sont à l'origine des actes de vandalisme. Malgré cela, l'AG du jeudi 29 novembre 2007 a voté la reconduite du blocage et la lutte se poursuit dans un seul but : l'abrogation.


Comité de lutte des étudiants de Pau

jeudi 29 novembre 2007

AG 29/11/2007

Résultats du vote de l'AG (Pour ou contre la reconduite du blocage) :
Votants : 2009
Pour : 1041
Contre : 932
Abstention : 36

mardi 27 novembre 2007

Journée du 26 novembre

Vidéo de la journée du 26 novembre



LRU 01
envoyé par facdepau


Résultats du vote de l'AG (Pour ou contre la reconduite du blocage):
Votants : 1913
Pour : 1090
Contre : 806
Abstention : 17

L'AG s'est suivie de l'occupation du rond point de la Commune de Paris

dimanche 25 novembre 2007

Plus de 50 ans de lutte

Discours prononcé par Françoise Oulmi, lors de l’Assemblée Générale des étudiants de l’université de Pau, le mercredi 21 novembre 2007.

En tant qu’enseignante retraitée je voudrais vous parler de mon interprétation de la réforme d’autonomie des universités. Cette réforme d’autonomie des universités favorise l’investissement dans les filières scientifiques et non littéraires. L’entreprise financera davantage les universités qui sont localisées dans les endroits favorisés. On ne va pas investir dans les universités situées dans des quartiers ou des petites universités comme Pau. L’entreprise va financer davantage certaines filières, elle va imposer son dictat. Elle ne fera pas d’harmonisation, la sélection se fera de facto. Par exemple à Paris, entre le lycée Henri IV dans le 5ème arrondissement, (un des meilleurs quartiers de Paris) et celui de Bondy dans la Seine Saint Denis (93) où se trouve les immigrés, dans lesquels j’ai enseigné

Ce n’est pas normal que cette loi face une autonomie financière et donne tous les pouvoirs à un président, alors qu’il aurait été nécessaire de créer un conseil d’administration et une direction collégiale. Nous ne voulons pas d’une opportunité d’investissement pour une seule orientation, ce n’est pas démocratique. Il manque dans cette loi un projet éducatif. Il faut savoir qu’elle est la provenance des mécènes qui viennent financer l’université. Il faut qu’il y ait de l’éthique au lieu d’avoir dans une économie sociale une logique sociale. Nous avons des critères de rentabilité, il faut surveiller la provenance des fonds alloués. Nous rejetons la marchandisation dans l’université. Cette loi favorise une politique à l’américaine, au thatchérisme. Nous sommes en France et non pas en Amérique. Depuis 1789, la France a une tradition démocratique. Demos signifie en grecque le peuple. Tous les acquis sociaux gagnés depuis 45 ans sont bafoués par le président Sarkozy. Nous ne voulons pas d’une société sans culture, sans musique, sans poésie, sans esprit critique.

La vie n’appartient plus à l’homme mais à la machine, au rendement. Les attaques systématiques du gouvernement doivent cessées. Nous ne pouvons pas continuer à subir passivement, fonctionnaires, professeurs, lycéens, étudiants, travailleurs, chômeurs, « précaires », sans papiers et immigrés. Le gouvernement a modifié la carte judiciaire, beaucoup de tribunaux ont été supprimés à Pau et dans le département. En bref, la philosophie des réformes proposées est de supplanter la mission du service public de l’état hérité par un conseil de la Résistance, par des fonds privés d’entreprise, peu soucieux des logiques de solidarité et d’équité.

Le gouvernement prône sa réforme et acte son projet de réforme sur la nécessité de rentabilité de l’université au vu de situation de paupérisation de l’Université Française sur la scène internationale. Le gouvernement entant faciliter par sa réforme la pénétration et la violation par des financements privés pour redorer le blason de l’Université Française. Il ne propose rien : concernant les conditions de vie des acteurs de l’université, aussi bien des étudiants, du personnel administratif et des professeurs qui ne sont pas remplacés. En tant qu’enseignante je propose la continuité du blocage.

Par expérience personnelle quand j’étais jeune, j’étais inscrite en troisième année à la faculté de droit rue d’Assas. Je voulais être avocate des jeunes délinquants. Mais j’étais révoltée par les injustices, la misère dans les pays du Tiers-Monde, en Amérique latine, en Afrique, en Espagne. On torturait des citoyens algériens en plein Paris à la suite de contrôle d’identité. Je me suis engagée dans une organisation de résistance algérienne en France : l’organisation spéciale (dont personne n’a jamais parlé) qui voulait faire savoir au français qu’on pouvait exercer la torture en plein Paris sans que personne n’en parle. J’ai été arrêtée, assignée à résidence dans le Sud, radiée de la faculté de droit. Mais je suis restée fidèle à mon engagement politique.

Aussi je vous demande de faire un choix entre votre diplôme et la liberté démocratique.

Continuons le blocage.

Françoise Oulmi, 72 ans.

samedi 24 novembre 2007

Mandat de la délégation paloise à la coordiniation nationale de Lille

Mandats et décisions

Mandatés : Xabi, Amaia, Driss, Boris, Ali

Mandat semi impératif : doivent impérativement voter tous les 5 la même chose

-Mandat impératif sur perspectives, (vote sur décision prises en AG et abstention sur décision non prises en AG)

-libre sur organisation interne à la coordination

-pour élection : composé de plusieurs non syndiqués et un de chaque syndicat


Présence ou non d'observateurs et droit à la parole pour ces derniers : observateur avec parole uniquement sur bilan

Position à adopter quant aux délégations litigieuses : mandat libre sur cette question


Revendications possibles : élargissement de la plateforme

  • Amnistie pour les condamnés du mouvement social précédent (mouvement anti-LEC) (Tolbiac) : pour

  • Les médias étant détenus par des grands groupes économiques proches de Sarkozy, il portent sa parole. Il faut donc se réappoprier les médias (Sorbonne) : abstention

  • Mise en place d'un revenu social étudiant (Sorbonne) : contre

  • Rejet du processus de Bologne (Sorbonne) : pour

  • Refus de la professionnalisation des études (Sorbonne) : pour

  • Taxation des entreprises pour financer les universités (Sorbonne) : pour

  • Refus des négociations sur la LRU (Sorbonne) : pour


Perspectives

  • Appeler les syndicats étudiants et de personnel (profs et BIATOSS) à demander l'abrogation de la LRU : pour

  • Appeler les AG à se prononcer pour le blocage jusqu'au retrait de la LRU : Contre

  • Actions nationales deux fois par semaine (à priori, mardi et jeudi) : NPPPV

  • Appel à réoccuper les facs vidées par les flics : Pour

  • Appel à la démission des présidents d'université ayant envoyé les flics pour virer les bloqueurs : pour

  • Tract national de la coordination à destination des travailleurs (cheminots) : NPPPV

  • Appel à la création d'une coordination interprofessionnelle dans le cadre de la convergence des luttes : pour

  • Que la coordination demande directement à l'UNEF de prendre position pour l'abrogation :

NPPPV

  • Doit-on demander le report des examens dans les appels de coord ? Abstention

  • Doit-on lier la question des banlieues à la mobilisation dans l'appel ?Contre, voir proposition

  • Doit-on défendre le droit à la culture dans l'appel de la coord ? pour



Porte-Parolat

  • Doit-on remplacer le Porte-Parolat par un comité de grève aux pouvoirs renforcés ?Pour

  • Positionnement sur le nombre de PP : Abstention

  • Parité Homme/Femme ? Contre

  • Répartition par région (6 en IDF, 10 en « province ») : Contre, voir proposition

  • Durée du mandat : une semaine; non reconductible

  • Mandat impératif ? Pour

  • PP peuvent se rendre à une intersyndicale pour défendre les positions de la coord ? Pour

  • PP peuvent faire une conférence de presse quand il sont au moins deux en province ou quatre à Paris ? Pour que les PP ne puisse pas

  • Que faire lors de l'élection des PP ? Mandat libre sur les conditions d'élection des portes paroles


Propositions :

  • augmentation des bourses en nombre et en montant (dont droit aux bourses pour les étudiants étrangers) : POUR

  • inviter les jeunes des banlieues à rejoindre le mouvement dans l'appel : POUR

  • représentants de petites moyennes et de grandes universités : pour

jeudi 22 novembre 2007

Blocage reconduit

Mercredi 21 novembre, le blocage a été reconduit.

2104 votants
- 1237 pour le blocage (59.5%)
- 843 contre le blocage (40.5%)
- 24 abstentions

Prochaine AG : lundi 26 novembre, 13h, parvis de Sciences

mercredi 14 novembre 2007

Tract : Quelle légitimité pour le vote organisé par la présidence ?

Un vote dit consultatif qui sépare le fond de la forme : il ne porte que sur la modalité du bloquage déjà voté en AG et qui sera revoté le vendredi 16 à 13h.

Ni information, ni débat précédant le vote : antidémocratique !

V. Pecresse appelle les étudiants à exprimer leurs opinions lors des AG : elle reconnaît donc la légitimité des AG! (Nouvel Observateur du 9/11)

La présidence en organisant ce vote ne reconnaît ni la légitimité des AG ni la nécessité et le droit des étudiants à l'information et au débat.
Le comité de lutte a organisé 2 AG exemplaires :
  • Plus de 2000 étudiants réunis
  • Information, débat, vote
  • Présentation de la carte étudiant et bureaux de vote composés d'étudiants pour et contre la modalité blocage

Le comité de lutte se prononce donc pour le boycott du vote organisé par la présidence et ne tiendra pas compte du résultat de cette consultation illégitime et antidémocratique.

Le blocage sera donc maintenu jusqu'à la prochaine AG qui se tiendra le vendredi 16/11 à 13h devant le parvis de sciences.

Rendez-vous dès 14h cette après-midi pour une action

14 novembre : journée de manifestations

Le mercredi 14 novembre, la journée fut chargée pour les étudiants mobilisés contre la loi Pécresse.

Ainsi, une délégation d'une dizaine d'étudiants s'est rendue à la manifestation organisée par les cheminots le matin à 11 heures pour leur exprimé notre soutien dans leur lutte et souligner le fait que seule la convergence de toutes les luttes en cours dans le pays permettrons d'obtenir satisfaction.

A 13h, plusieurs étudiants se sont également rendus à la réunion intersyndicale des personnels de l'université. Ils ont partagé l'avis des étudiants : le vote à bulletins secrets organisé par le président de l'UPPA, Jean-Michel Uhaldeborde, sans débat préalable est totalement illégitime et n'a pas lieu d'être. C'est pourquoi ils tiendront des piquets pour informer leurs collègues allant voter à ce propos.

Une heure plus tard, à 14h, les étudiants mobilisés se sont réunis devant l'UFR Sciences afin de partir en manifestation. La bonne suprise vint des étudiants tarbais venus en nombre pour cette journée nationale de mobilisation après une opération escargot sur l'autoroute. Un bon millier d'étudiants se sont donc rendus à la mairie dans la bonne humeur pour jouer une saynette prouvant les méfaits de la loi LRU, tandis qu'une délégation rencontrait la conseillère municipale chargée des relations avec l'université.
Si elle a exprimé des doutes quant aux bienfaits de la loi Pécresse, elle a également condamné le blocage de l'université et a refusé de répondre précisement sur la position qu'elle adoptera demain au Conseil d'Administration sur une éventuelle intervention de la police qui délogerait les étudiants occupant la fac.
Les étudiants se sont ensuite rendus place Clémenceau où la même petite pièce de théatre, avant de se disperser pour rentrer au campus palois occupé.

mardi 13 novembre 2007

Communiqué de presse du comité de lutte des étudiants de Pau : 13 novembre 2007

Suite à la réunion que nous avons eue avec la direction de l'université ce mardi 13 novembre au matin, nous, étudiants en lutte contre la loi Pecresse, ne reconnaissons pas la légitimité démocratique de la « consultation » organisée le jeudi 15 novembre.

Tout vote démocratique implique trois étapes : information, débat, vote. Or cette consultation organisée à la va-vite brûle les étapes, elle ne comporte ni information ni débat.
A l'inverse, les Assemblées Générales (A.G.) ont voté massivement le jeudi 8 novembre et confirmé le lundi 12 novembre l'opposition à la loi Pecresse et l'instauration d'un blocage de l'UPPA. A chaque fois ces A.G. ont été souvenaires car elles ont répondu aux trois impératifs :
  • Information : tous les étudiants ont été informés par affichage, email, tracts, presse, annonce pendant les A.G. du contenu de la loi et des dates et rendez vous des AG suivantes .
  • Débat : chaque A.G. a connu des prises de parole de chacune des positions
  • Vote : chaque vote s'est fait sur présentation de la carte d'étudiant et passage devant le bureau de vote consistué de bloqueurs et d'anti-bloqueurs.

Cette consultation organisée par la direction de l'UPPA remet en cause la légitimité du seul organe démocratique : l'Assemblée Générale organisée par les étudiants eux-mêmes.
Cette « consultation » n'est qu'un ersatz de démocratie, elle fait l'amalgame entre positionnement contre la loi Pecresse et blocage, elle est organisée à la va-vite, elle noie le poisson : nous nous battons non pas pour bloquer l'université mais pour l'abrogation de la loi Pecresse.

Ainsi nous encourageons les étudiants et lycéens à nous rejoindre demain, mercredi à 14 H devant le parvis de Sciences de l'UPPA. Comme nous l'avons décidé lundi dernier en A.G., nous apporterons notre soutien à tous ceux qui seront dans la rue demain.

lundi 12 novembre 2007

Blocage reconduit et manifestation réussie

Le 12 octobre, plus de 2500 personnes (étudiants, personnels enseignants et non-enseignant) se sont réunis lors d'une Assemblée Générale.

Suite à des débats très animés sur la loi comme sur les modalités d'action (blocage, grève, manifestations, etc...), débats qui durèrent près de deux heures et demi dans une transparence parfaite, le vote a eu lieu.
Le blocage a été reconduit avec 1242 étudiants pour, 1023 contre et 54 abstentions.
La grève a également été reconduite avec 1670 pour, 416 contre et 66 abstentions.

Il est important de souligner l'attitude anti-démocratique qu'une minorité d'étudiants, se revendiquant les seuls représentants de l'UFR Droit-Economie-Gestion, ont eu à la suite de l'Assemblée Générale. Ces derniers, niant la seule légitimité de l'Assemblée Générale des étudiants du site palois de l'UPPA et l'unité de toutes les composantes du campus, ont "exigé" l'autonomie de leur UFR, cachant derrière la "liberté d'étudier" leurs seuls petits intérêts personnels.

Après l'AG, nous, étudiants mobilisés contre la loi Pécresse, avons organisé une manifestation réunissant plusieurs centaines d'étudiants. Notre cortège s'est déplacé jusqu'au centre-ville afin de montrer à la population paloise notre détermination à obtenir le retrait total et inconditionnel de la loi Pécresse, dite loi "LRU" (Libertés et Responsabilités des Universités). L'acceuil des passants qui nous ont croisé entre l'université et la gare, en passant par la préfécture, fut tres bon, ce qui montre que nous ne sommes pas seuls dans la lutte pour une université plus juste.

Tract : Vers une université sans les étudiants

Pour la deuxième fois en deux ans, on veut priver la jeunesse de son avenir. Et pour la deuxième fois en deux ans, la jeunesse refuse cet état de fait. Après le CPE qui liquidait le droit du travail, la loi Pécresse s'attaque à la raison d'être de l'université.

Deni de démocratie :
- Loi débattue et votée pendant les congés d'été.
- Baisse de la représentation des étudiants et du personnel au conseil d'administration au profit des personnalités extérieurs nommées par le président.
- Droit de véto du président sur toutes les décisions, sans création d'un contre-pouvoir.

Remise en cause de la mission de service public :
- Les fonds privés sont appelés à remplacer les fonds publics dans l'universit
- Anéantissement des filières non-marchandes; mort des lettres, langues et sciences humaines. Croyez-vous que Platon ou Botticcelli aient un quelconque intérêt pour les grandes entreprises ?
- Soumission des orientations de recherche et des programmes de formation aux intérêts privés, augmentation des frais d'inscription, privatisation et sélection à l'entrée de l'université.

Mise en concurrence des universités :
- Suppression des petites universités au profit de quelques pôles d'excellence, induisant la mise en compétition des diplômes, dont la valeur sera conditionnée par leur lieu d'obtention.

Par tous ces aspects, la loi Pécresse méprise les acteurs quotidiens de l'université et concentre le pouvoir dans les mains du président et d'intervenants exterieurs.
Cette loi donne ainsi aux entreprises les pleins pouvoirs sur l'ensemble de l'université.

A terme, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, université de proximité et à taille humaine, risque de devenir une université de seconde zone.

Cette loi s'insère dans un processus de destruction massive du service public et de déshumanisation de l'individu.
Nous ne voulons pas d'une société sans culture, sans musique, sans poésie, sans ésprit critique où la vie n'appartient plus à l'Homme mais à la machine froide et placide qui la gouverne.
Voulez-vous continuer à être considérés comme de simple automates ?

Les attaques systématiques du gouvernement doivent cesse, nous ne pouvons continuer à les subir passivement. Fonctionnaires, professeurs, lycéens, étudiants, chômeurs, précaires, sans-papiers, immigrés, nous en sommes tous victimes.
Réagission ensemble.
Nous appelons à une mobilisation générale : un seul mot d'ordre, l'union.

dimanche 11 novembre 2007

Tract : Loi Pécresse : vers une université sans les étudiants

Pour la deuxième fois en deux ans, on veut priver la jeunesse de son avenir. Et pour la deuxième fois en deux ans, la jeunesse refuse cet état de fait. Après le CPE qui liquidait le droit du travail, la loi Pécresse s'attaque à la raison d'être de l'université.

Deni de démocratie : Loi débattue et votée pendant les congés d'été Baisse de la représentation des étudiants et du personnel au conseil d'admnistration au profit de personnalités extérieures nommées par le président Droit de veto du président sur toutes les décisions, sans création d'un contre-pouvoir.

Remise en cause de la mission de service public : Les fonds privés sont appelés à remplacer les fonds publics dans l'université Suppression des protections des filières non-marchandes

Mise en concurrence des universités :
Chaque université devra se débrouiller pour recolter le mécénat nécessaire pour compenser la baisse des investissements publics Par tous ces aspects, la loi Pécresse méprise les acteurs quotidiens de l'université et concentre le pouvoir dans les mains du président et d'intervenants extérieurs.

Cette loi donne ainsi aux entreprises, avant tout préoccupées par leurs intérêts, du pouvoir sur l'ensemble de l'université.


Soumission des orientations de recherche et des programmes de formations aux intérêts privés ; grand risque d'augmentation des frais d'inscription ; disparition des filières non-marchandes.


A terme, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, université de proximité et à taille humaine, risque de devenir une université de seconde zone...

Pour défendre le droit de vos enfants de faire les études qu'ils veulent près de chez eux, les étudiants bloquent la fac de Pau !