Tout vote démocratique implique trois étapes : information, débat, vote. Or cette consultation organisée à la va-vite brûle les étapes, elle ne comporte ni information ni débat.
A l'inverse, les Assemblées Générales (A.G.) ont voté massivement le jeudi 8 novembre et confirmé le lundi 12 novembre l'opposition à la loi Pecresse et l'instauration d'un blocage de l'UPPA. A chaque fois ces A.G. ont été souvenaires car elles ont répondu aux trois impératifs :
- Information : tous les étudiants ont été informés par affichage, email, tracts, presse, annonce pendant les A.G. du contenu de la loi et des dates et rendez vous des AG suivantes .
- Débat : chaque A.G. a connu des prises de parole de chacune des positions
- Vote : chaque vote s'est fait sur présentation de la carte d'étudiant et passage devant le bureau de vote consistué de bloqueurs et d'anti-bloqueurs.
Cette consultation organisée par la direction de l'UPPA remet en cause la légitimité du seul organe démocratique : l'Assemblée Générale organisée par les étudiants eux-mêmes.
Cette « consultation » n'est qu'un ersatz de démocratie, elle fait l'amalgame entre positionnement contre la loi Pecresse et blocage, elle est organisée à la va-vite, elle noie le poisson : nous nous battons non pas pour bloquer l'université mais pour l'abrogation de la loi Pecresse.
Ainsi nous encourageons les étudiants et lycéens à nous rejoindre demain, mercredi à 14 H devant le parvis de Sciences de l'UPPA. Comme nous l'avons décidé lundi dernier en A.G., nous apporterons notre soutien à tous ceux qui seront dans la rue demain.
1 commentaire:
Avez vous regarder les infos de Fr2 hier au soir ??? c'est scandaleux ! la seule chose qui a été retenue de notre combat et de l'ensemble des AG organisées en France est le débat : "Pour ou Contre le blocague" !!!
pas un mot sur la loi, sur les raisons de ces AG et blocages !
Les médias sont en train de mépriser et discréditer notre action aux yeux de la population ; nous n'allons pas tarder à passer pour des guignols !
Il faut trouver un arrangement au plus vite.
Pour garder l'objectif des journalistes sur nous, continuons de bloquer ; mais pour s'assurer une meilleure unité au sein de notre groupe "étudiant", pourquoi ne pas bloquer que 2UFR chaque jour ? Cela demanderait une forte organisation, cohésion et solidarité entre profs et étudiants, certes. Mais 1 à 2 jours par semaine chaque UFR aura la possiblité de caser un maximum de cours et de perdre un minimum de cours, tout en permettant l'action des 2/3restants du campus et en restant bloquer symboliquement aux yeux du gouvernement...
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